Nutrition, microbiome et immunité

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Notre recherche vise à comprendre comment l’évolution de nos habitudes alimentaires, en particulier la réduction de notre consommation de fibres alimentaires, influence notre prédisposition à diverses maladies telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, la sclérose en plaques, les allergies ainsi qu’aux infections par divers agents pathogènes gastro-intestinaux. Nous étudions les mécanismes moléculaires médiés par le microbiome qui ont une incidence sur notre système immunitaire par le biais de leur interaction avec la barrière muqueuse colique, l’une des premières lignes de défense de l’hôte. Afin d’aborder efficacement nos questions de recherche, nous nous servons d’une série d’outils et de techniques allant de la culture haut débit de bactéries intestinales commensales au séquençage de nouvelle génération, ainsi que d’outils immunologiques tels que la cytométrie de masse (CyTOF). 

Notre étude exploite la puissance des microbiotes intestinaux humains synthétiques dans divers modèles murins gnotobiotiques de plusieurs maladies. Il est important de noter que nous incorporons également des approches translationnelles pour transposer les découvertes provenant d’un modèle murin à des cohortes humaines afin que les soins cliniques et les mesures de santé publique soient basés sur des informations récentes au sujet du lien entre consommation de fibres alimentaires et maladies.

L’objectif de notre recherche est de promouvoir une approche « du patient – à la paillasse de laboratoire – au patient » pour étudier les biomarqueurs liés aux maladies et les facteurs de prédisposition qui pourraient servir de points de transition essentiels entre la santé et la maladie afin d’exploiter le potentiel de l’ingénierie du microbiome.  

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